Aujourd’hui, on va parler d’un grand thème : être soi-même. C’est un sujet essentiel, je pense, pour avoir une vie saine, remplie, et accomplie.

Qu’est-ce que ça veut dire, être soi-même ?
En fait, on a tous plusieurs facettes, plusieurs personas. On n’est pas une seule identité figée, mais plutôt une combinaison de plusieurs parties. Par exemple, on a peut-être une partie plus dépendante, une autre plus indépendante, une partie perfectionniste et une autre plus détachée. Ces différentes facettes de notre personnalité interviennent dans différentes situations.
Au boulot, avec le patron, on va sortir une personnalité plus formelle, peut-être plus réservée, et avec nos amis ou notre famille, on est plus détendu. Même notre manière de parler change. C’est ça, l’idée : on a différentes versions de nous-mêmes qui s’adaptent aux circonstances, et c’est totalement normal. Ça m’a fait un choc de réaliser ça, parce que ça dédramatise le fait qu’on n’est pas constant tout le temps.

Les opposés de notre personnalité
Nos différentes facettes sont souvent en opposition. Par exemple, il y a l’extraverti et l’introverti en nous. Ça ressemble un peu à du Yin et du Yang. Souvent, on renie une facette parce qu’on pense qu’elle ne colle pas à ce qu’on veut montrer au monde, mais elle existe toujours. On peut être introverti au travail, mais extraverti avec nos amis. Ces oppositions, elles ne sont pas toujours équilibrées.
Et même selon l’heure de la journée, on peut changer. Le matin, on est peut-être super motivé, énergique, prêt à affronter la journée, et puis le soir, on a plus envie de se poser, de se reposer. Tout ça, c’est normal. Accepter ces polarités, c’est une clé pour mieux vivre avec soi-même.
Accepter nos différentes facettes
Pour ça, il faut d’abord les identifier. On peut être joueur, travailleur, perfectionniste… Chaque situation fait ressortir une facette différente de notre personnalité. C’est normal et sain. Ce serait épuisant d’essayer d’être la même personne tout le temps ! Parfois, même des traits qu’on considère comme des défauts, comme l’impatience, peuvent être utiles.
C’est un peu comme l’effet Barnum (ou Macron, pour ceux qui suivent la politique), quand on se reconnaît dans des descriptions larges de personnalité parce qu’elles touchent plusieurs de nos facettes. C’est pareil avec des phrases comme “tu es sociable mais tu as aussi besoin de moments seuls”. Évidemment ! Qui n’a pas besoin de ces deux choses à des moments différents ?
Le contexte social influence qui on est
Le contexte joue un rôle énorme dans la manière dont on exprime nos facettes. On n’est pas la même personne seul, avec trois amis, ou devant une foule. Et l’influence des autres modifie notre comportement. Je pense à l’expérience de l’ascenseur, tu connais ? Quand tout le monde regarde dans une direction, c’est quasiment impossible de ne pas faire pareil. On est influencé par le groupe, que ce soit dans un ascenseur ou dans une conférence.
Qui es-tu quand tu es seul ?
C’est une question que j’aime bien. Il n’y a pas vraiment de réponse définitive, parce qu’on est toujours en mouvement, en train de changer. Parfois on a envie de jouer, de bosser sur des projets, ou juste de se détendre. Être conscient de ça, ça aide à mieux vivre avec soi-même.
Pour conclure, je dirais qu’être soi-même, c’est accepter qu’on est multiple, qu’on change tout le temps, et que c’est normal. Accepter aussi les parties de nous qu’on renie parfois parce qu’elles ne correspondent pas à l’image qu’on veut donner. Alors, est-ce que tu es prêt à accepter toutes les facettes de ta personnalité, même celles que tu as du mal à accepter toi-même ?
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Je continuerai à parler de ça, parce que pour moi, c’est l’une des grandes quêtes de la vie : être soi-même. C’est un chemin où on déconstruit ce qu’on a appris et ce qu’on a absorbé depuis qu’on est né pour enfin se retrouver, sans filtres.