J’ai entendu ou lu une phrase récemment qui m’a fait réfléchir : « L’Europe, c’est un jardin, le reste du monde, c’est la jungle. » Et franchement, ça correspond beaucoup à ce que je pense. Prenons le cas des photos qu’on partage. Dans les pays du tiers monde, par exemple, on voit souvent des images de la France, avec ses beaux paysages et ses monuments. En revanche, en France, on partage plus souvent des photos de zones dégradées. Pourquoi ? Parce qu’on est habitués à la beauté, alors quand on voit des endroits moins esthétiques, ça nous choque.

L’Occident est un peu comme ce jardin, propre et bien entretenu, tandis que dans d’autres pays, on se heurte à des réalités plus dures, comme la pollution ou des rues sales. Ce n’est pas péjoratif, c’est juste une constatation. Cela s’applique aussi au monde des affaires. En Europe, on évolue dans un système très réglementé, où les lois sont strictes. On demande aux vendeurs de gérer la TVA et de suivre des règles compliquées, même pour des ventes d’occasion. C’est organisé, parfois même trop.
À l’inverse, dans d’autres pays, la jungle règne. Les lois y sont souvent absentes, ce qui a ses avantages et ses inconvénients. Par exemple, il est facile de vendre un produit sans trop de contraintes, mais cela ouvre aussi la porte à beaucoup de piraterie et d’illégalité. On voit des films piratés vendus au coin de la rue, et personne ne dit rien, car dans ces marchés, l’absence de régulation est la norme.
Quand tu souhaites vendre quelque chose à l’étranger, il faut comprendre que les lois, bien qu’elles existent, peuvent sembler virtuelles. On s’y enferme soi-même, car on a peur des conséquences. La jungle est omniprésente, avec son lot de piratage, de fraude et de vol. Cela peut aussi se ressentir sur Internet, où la loi est souvent floue, et où les gens vendent sans se soucier des implications légales.
Il est crucial de se préparer à une concurrence féroce, bien plus intense qu’en France. Dans la jungle, les gens ne sont pas protégés par un État paternaliste qui veille à ce que les produits ne soient pas vendus à perte ou à ce que les consommateurs soient en sécurité. Dans d’autres pays, c’est différent. On se sent un peu dans un cocon en France, alors qu’à l’extérieur, c’est une autre réalité.
Si tu envisages d’entreprendre à l’étranger, sache que c’est un univers à la fois chaotique et plein d’opportunités. Il faut être conscient de cette jungle, avec ses défis, mais aussi ses avantages. Regarde autour de toi, observe les marchés. Prends l’exemple de certaines rues animées, où tu peux voir une multitude de magasins vendant le même type de produits, où la négociation est courante. Tout est possible.
En revanche, si tu te trouves dans un endroit comme le centre de Paris, tu ne peux même pas entrer dans certaines boutiques si tu n’es pas bien habillé. C’est un contraste frappant.
L’important c’est d’avoir conscience de notre filtre de croyances et de savoir s’en détacher.