La peur fait vendre. Mais la peur de ne pas vendre ne fait pas vendre.

C’est un fait bien connu : la peur attire l’attention et incite à l’action. Prenez les nouvelles, par exemple ; elles sont souvent basées sur des histoires qui suscitent la peur, car c’est une émotion puissante qui pousse à agir, parfois de manière impulsive.

Cette peur, c’est un fil conducteur dans nos vies. Même lorsque l’on pense agir par altruisme, comme offrir un cadeau à un ami, la peur est souvent présente. Pourquoi offrir un cadeau ? Pour faire plaisir, certes. Mais que se passerait-il si je n’en offrais pas un ? Je pourrais me sentir jugé, penser que je ne suis pas un bon ami. Et cette auto-jugement, c’est là que la peur entre en jeu.

Dans tous nos gestes, il y a des peurs. Même le prix du cadeau peut susciter des craintes. Si je n’investis pas suffisamment dans un cadeau, que va penser mon ami ? On vit constamment entourés de cette peur. Que l’on soit en bas de la hiérarchie ou ailleurs, cette peur nous accompagne. Même les loisirs que l’on choisit sont souvent influencés par des considérations sociales plutôt que par de véritables passions. Si je suis dans une certaine classe sociale, les activités que je choisis reflètent souvent ce que les autres de ma classe attendent de moi.

Au fond, il y a une recherche de reconnaissance. On a tous des goûts, mais parfois on choisit en fonction de ce qui est socialement acceptable, pas de ce que l’on désire vraiment. Ce qui nous fait souvent perdre de vue nos véritables envies. On veut faire du golf non pas parce qu’on aime ça, mais pour se rapprocher de ce que l’on considère comme un statut social supérieur.

Il faut accepter que nous avons tous des peurs et des défauts. Ces jugements internes, cette jalousie… c’est normal. On doit les reconnaître sans se culpabiliser. Prendre conscience de ces peurs, c’est déjà un grand pas. Quand on les voit, on peut commencer à travailler dessus. Une fois que l’on prend conscience de ces émotions, on peut mieux cibler nos peurs.

Déterminer ses peurs, c’est essentiel. Cela nous aide à naviguer à travers la vie. Si on ne sait pas où on va, on finit par se laisser balancer de tous côtés, et au bout du compte, on se retrouve à un âge où il est trop tard pour changer les choses. Je sais que cela peut paraître pesant, mais c’est la réalité. La peur est un boulet qui nous suit depuis notre naissance. Et souvent, on finit par s’y attacher. On s’habitue à ce boulet, au point de croire que se libérer serait une catastrophe.

Mais la vérité, c’est que se libérer de ce boulet, c’est retrouver des ailes. Oui, c’est effrayant, car cela signifie un grand changement, et parfois on craint de ne plus être reconnu par ceux qui nous entourent. C’est le paradoxe. Il faut accepter que nous avons tous des couches de complexité en nous. Ce n’est pas une question de surface, mais de profondeur.