Aujourd’hui, j’ai reçu un message d’un client qui a vu un de mes livres sur un site pirate. Une partie de moi trouve ça dommage, car je me rends compte que je perds des revenus. Mais, en y réfléchissant, ces clients ne sont pas ceux que je cherche. En fait, d’autres personnes proposent mes produits à un public que je ne vise pas, donc cela me laisse un peu indifférent.
C’est plutôt bon signe
Je suis assez content de voir que mes produits, qui sont de qualité, sont copiés. C’est plutôt bon signe, finalement. Ils sont présentés aux côtés d’ouvrages de grands éditeurs, ce qui me semble encourageant. Ce n’est pas la première fois que ça arrive, et je pense que cela soulève des réflexions intéressantes sur la copie, le plagiat et la peur de se faire voler.
Il y a un juste milieu à trouver. Avec toutes ces histoires de blockchain et de vérification des droits, on risque de se retrouver dans une situation où l’on ne pourra plus rien dire, reprendre, parodier ou commenter sans crainte d’enfreindre la loi. C’est un peu dérangeant. D’un autre côté, si tout le monde se met à copier tout et n’importe quoi, c’est problématique aussi. Sans parler de l’IA qui fait peur à l’ego des artistes déséquilibrés.
Pour ma part, je pense qu’il n’y a jamais de risque réel si l’on est suffisamment productif et que l’on développe sa propre identité. En gros, si l’on reste fidèle à soi-même, il y a presque aucun risque de se retrouver à la rue. Je crois que le plus gros danger, c’est d’être un créateur de génie et de signer un contrat avec quelqu’un qui pourrait vraiment nous voler, comme un producteur qui prendrait une grande partie de nos revenus. C’est là que ça devient risqué. Se faire voler indirectement par des gens qui piratent de la musique ou des films, c’est finalement moins inquiétant à mes yeux.
Mon message, en somme, c’est qu’il ne faut pas s’inquiéter. Au contraire, il y a une part de moi qui est contente, car l’objectif est de partager. Moi, je vends l’éducation, le savoir. Donc, je suis satisfait que mes informations, même si je ne vise pas ce public, puissent atteindre un maximum de personnes.
Mon travail est fait, l’énergie s’est propagée, et ma mission est réussie. Voilà !