Apprendre une langue 3 trucs qui marchent à tous les coups!

Répéter

Je sais que ça peut saouler les gens, mais je répète souvent ce qu’ils disent. En fait, c’est comme ça qu’on apprend. Les enfants font ça tout le temps : ils répètent sans même comprendre, alors que nous, en tant qu’adultes soi-disant intelligents, on se dit qu’on ne veut pas apprendre parce qu’on ne comprend pas. En réalité, c’est le contraire qu’il faut faire : il faut répéter.

Récemment, on m’a envoyé une photo de cahiers remplis de chapitres d’un livre que quelqu’un voulait apprendre. Ça m’a fait penser à une méthode asiatique, où les gens apprennent d’abord la théorie puis passent à la pratique. Le problème, c’est qu’ils manquent souvent de confiance en eux quand il s’agit de parler anglais, même s’ils maîtrisent les règles de grammaire et la prononciation. Ils sont très techniques, mais la mise en pratique est plus compliquée.

Il est crucial de mettre en pratique ce qu’on apprend rapidement. Dans certaines disciplines, ça peut être plus difficile, mais pour une langue, c’est assez simple. Par exemple, si tu veux dire bonjour, tu le dis tout simplement, en répétant. Comme un perroquet, tu répètes. Les adultes se croient trop intelligents, mais l’intelligence ne se limite pas à notre cerveau. Parfois, il faut aller au-delà du mental et toucher à notre corps, à nos émotions, à l’espace. La musique, par exemple, ce n’est pas juste mental.

À mon avis, il faut pratiquer rapidement, répéter encore et encore. Quand on apprend à marcher, on ne se préoccupe pas des règles. On tombe, on se relève, et au bout d’un moment, on finit par y arriver. Personne ne nous dit d’adopter un angle précis avec notre fémur pour équilibrer notre poids. On se casse la figure, et c’est comme ça qu’on apprend.

Pratiquer est essentiel pour apprendre une langue. On ne peut pas passer des années à mémoriser des règles de grammaire ou des mots. Il faut commencer à pratiquer dès le premier jour.

C’est un secret de la réussite : en répétant on retrouve son âme d’enfant, sa spontanéité.

Perdre son identité

Le deuxième point que je voudrais aborder est un peu plus complexe mais tout aussi vrai : il s’agit de perdre son identité pour en acquérir une nouvelle. Les acteurs, par exemple, sont très bons pour cela. Perdre son identité, c’est difficile parce que notre ego est attaché à ce que nous sommes, à notre culture. C’est un combat, mais il est nécessaire. Soit on le réalise et on abandonne notre ancienne identité, soit il faut des années pour intégrer une nouvelle personnalité.

Pour les Chinois et autres, cela demande une adaptation. J’explique souvent cela dans mes méthodes d’enseignement. Par exemple, apprendre les gestes, comme compter avec les mains. Les Asiatiques comptent différemment. Si je suis en Chine et que je compte de manière occidentale, ça veut dire que je ne m’adapte pas, même si je parle le mandarin.

Les mots sont également importants. Quand on fait une erreur, il ne faut pas se laisser aller à sa langue maternelle. Quand on est fatigué ou frustré, il faut exprimer cela dans la langue que l’on apprend. Si on reste accroché à son ancienne identité, on a du mal à progresser. Il faut entrer dans le langage cible et commencer à l’utiliser dès que possible. Quand on réussit à faire cela, on a déjà fait la moitié du chemin.

Et le troisième point…

En ce qui concerne le troisième point, je pense que la santé, la motivation et l’hygiène de vie sont essentielles. Il faut faire du sport, se consacrer à des activités qui nous épanouissent, et sourire à la vie. Trouver de la beauté dans les petites choses, même dans du béton, etc. C’est l’état d’esprit qui rend l’apprentissage beaucoup plus facile et agréable.

Il est également important de changer d’environnement lorsque l’on apprend. Apprendre toujours au même endroit peut être limitant. Je crois que varier les lieux d’apprentissage peut stimuler notre productivité et inspirer notre créativité.

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