La folie de Noël en Asie

Aujourd’hui, je voulais parler des événements et festivals, et plus particulièrement de Noël en Asie. Ça rejoint un peu la discussion qu’on a eue la dernière fois sur la copie, parce qu’il y a une idée similaire derrière. En France, on a beaucoup de mal à mélanger croyances et business, notamment quand il s’agit de la spiritualité et de l’argent. On a du mal à accepter que les deux puissent coexister.

Dans le monde anglo-saxon, c’est un peu différent. Ils ont cette tradition de faire des chansons de Noël chaque année, et tout le business qui va avec. Le capital en jeu est énorme, et au final, Noël devient une période où les gens ne savent même plus ce que ça veut dire. Ils voient le Père Noël, les cadeaux, et surtout, le business qui entoure tout ça.

C’est peut-être lié à la culture protestante dans ces pays-là. Là-bas, il semble y avoir plus d’acceptation quand il s’agit de mêler religion et argent. En France, un prêtre avec de l’argent, c’est louche, alors qu’en Corée ou aux États-Unis, c’est tout l’inverse. Les églises là-bas ressemblent à des entreprises. C’est complètement à l’opposé de l’image du prêtre modeste en France, qui vit dans sa petite église sans se faire d’argent.

En Asie, tout est encore plus poussé. Noël est une grande fête, mais ce n’est pas forcément les chrétiens qui la célèbrent. Ici, les gens fêtent Noël sans vraiment savoir pourquoi. C’est très américanisé, avec des Christmas parties, des Christmas Specials dans les coffee shops, des chants de Noël partout… C’est un vrai parc d’attraction.

En France, on a cette culture de Noël, mais c’est beaucoup plus modéré. Ici, en Asie, c’est devenu un festival commercial. Les stars de K-Pop sortent leur chanson de Noël, les décorations sont partout, et ça commence de plus en plus tôt chaque année. Même en Chine, un pays officiellement communiste, le Père Noël est le bienvenu, probablement parce qu’il est rouge, et que tout ce qui rapporte de l’argent est bien vu.

On voit bien que la spiritualité est parfois dévoyée au profit du business. Et ça, ça arrange beaucoup de monde : les entreprises, les gouvernements… En fait, Noël est devenu obligatoire, c’est un comportement social : il faut fêter, être joyeux, et consommer. C’est un peu la même chose pour Halloween ou le Black Friday.

En Asie, ils combinent même les festivals locaux avec les fêtes occidentales. Ici, il y a le 11 novembre, le 12 décembre, et même le 20 mai, qui ressemble à une sorte de Saint-Valentin chinoise. Il y a toujours une raison de faire du shopping. C’est très capitaliste, même en Chine. On pourrait penser que le régime communiste y mettrait un frein, mais non, le peuple est très tourné vers le business.

En fait, on est bombardé par cette idée qu’il faut être joyeux, que plus il y a de décorations et de cadeaux, mieux c’est. Mais au final, tout ça, c’est juste du business. Et en Asie, c’est devenu presque caricatural. Tout le monde participe, même ceux qui ne connaissent pas vraiment la signification de Noël. On chante des chants de Noël, on achète des cadeaux, mais la dimension spirituelle, elle, est complètement passée à la trappe. C’est un peu l’effet de la mondialisation : Noël est partout, mais surtout comme un business.

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