Contrôle d’identité

L’identité : Qui suis-je vraiment ?

L’identité, c’est la base de tout. C’est quelque chose d’essentiel, omniprésent dans nos vies, que ce soit lors d’une rencontre, d’une interaction avec les flics, ou même pour une simple connexion avec ma banque en ligne. Mais voilà le paradoxe : savoir qui on est, c’est à la fois crucial et… impossible. Oui, c’est un peu frustrant, mais on fait de notre mieux avec ce qu’on a.

Quand on parle d’identité, en anglais c’est ID, c’est-à-dire ce que les gens nous demandent en premier : “Qui es-tu ?” Un flic te demande ça à un feu rouge, une banque te demande ça pour te connecter à ton compte, et même dans une soirée, quelqu’un que tu rencontres veut savoir : “Tu fais quoi dans la vie ?” C’est ce qui nous identifie, et souvent, c’est quelque chose d’extérieur.

Le besoin d’identifier, d’étiqueter.

L’identification est vitale, c’est le GPS de l’humain. Ainsi, on s’identifie soi-même mais on ressent aussi le besoin d’identifier les genres de musique, les styles peintures, toute chose à l’extérieure de nous.

Oui, identifier permet de gagner du temps et de communiquer clairement. Tout comme un mot permet de faire l’économie d’une définition. Je me vois mal définir une chaise ou une table à chaque fois que j’en mentionne une.

Mais parfois c’est un piège qui se retourne contre nous. En effet, certaines choses sont difficilement identifiables (à commencer par les émotions, les ressentis) car à la fois changeantes mais appartenant à plusieurs catégories/étiquettes crées par les Hommes.

Aujourd’hui, il y a de plus en plus de freelancers qui sont touche à tout et qui font aussi du graphisme, du marketing, de la rédaction etc. Il y a aussi les genres (tendance de cette époque en occident) que la propagande étatique force le peuple à reconnaître.

Je suis une femme, mais si j’aime conduire les camions, qui suis-je? et si je me rase qu’un côté du crâne? Je suis trans non binaire évolutif castré et je m’identifie à un lapin mais si j’ai une poule qui s’appelle Jeanne, qui suis-je?

IDENTIFIEZ-MOI, B*RDEL!

L’identification extérieure : des numéros et des titres

Première chose, l’identification extérieure, c’est simple : ça peut être un numéro, un nom. Dans les camps de concentration, c’était carrément des numéros tatoués sur la peau. Ça peut aussi être ton job, ton statut : “Bonjour, je suis ingénieur”, “Je suis le mari de X”. C’est une version réduite de qui tu es, une simple étiquette. “Je suis français”, “Je suis taïwanais”, etc. Ces identités superficielles ne sont qu’une infime partie de ce que nous sommes réellement.

Les flics et les banques, eux, se concentrent sur ce qu’ils peuvent mesurer : ton nom, ta taille, la couleur de tes yeux, ton numéro de sécurité sociale. C’est ce qu’ils appellent l’identité, mais nous savons tous que ce n’est que la surface.

L’identification aux archétypes

On a tous en nous des archétypes et ils sont très bien représentés dans les histoires, les séries et les films. Dans toute communauté, il y a un certain pourcentage de gens comme-ci ou comme-ça. Le bon ami, le requin, le comique, le hors-norme, etc… Ils existent non seulement dans les histoires mais dans toute notre vie.

En famille, en entreprise avec les collègues, ou à l’école. Si on prend n’importe quelle classe d’enfant chaque archétype sera présent sous une forme ou une autre. On peut imaginer que chaque membre de ce groupe, chaque élève de cette classe voit en chacun un archétype différent.

Le casse-couille de l’un sera le meilleur ami de l’autre, le hors-norme de l’un sera l’emmerdeur de l’autre, etc. Chacun se situant et s’identifiant dans un espace-temps donné en fonction de l’autre.

L’identité intérieure : nos croyances, nos émotions

En creusant un peu plus, il y a ce que j’appelle l’identité intérieure. Ici, on parle de ce à quoi on s’identifie intérieurement : est-ce que je suis quelqu’un de colérique ou de patient ? Serviable ? Généreux ? Est-ce que je suis communiste, capitaliste, supporter de Taïwan ou de la Chine ?

Nos croyances définissent souvent nos actions bien plus que toute donnée extérieure. Nos croyances sont parfois bien plus fortes que notre soi-disant rationalité.

L’injonction extérieure et le message intérieur : une réflexion miroir

Enfin, il y a cette idée que je développerai plus tard, mais qui mérite réflexion : chaque injonction extérieure, tout ce qu’on voit et entend, doit être transposé à notre propre intérieur. Par exemple, aujourd’hui, on voit des gens s’identifier à différents genres, voire même à des animaux.

Ça peut sembler chaotique, mais il faut se demander : qu’est-ce que ça nous dit sur l’identité, sur nous-mêmes ? Comment cela peut-il résonner en nous ? Qu’est-ce que ça révèle de notre propre quête d’identité ?

La grande question à se poser est : à quoi est-ce que moi, je m’identifie ? Et surtout, est-ce que cette identification sert mes objectifs ? Si je m’identifie trop à la France, à ses intérêts, est-ce que ça a du sens pour ma vie ? Peut-être que si je m’identifie d’abord à l’humanité, à ce qu’être humain signifie, je pourrais voir les choses différemment.

On voit ça souvent chez certaines communautés, par exemple les musulmans qui s’identifient d’abord en tant que musulmans, puis en tant qu’humains. C’est intéressant de voir comment ces hiérarchies d’identités influencent les comportements.

Certains s’identifient à ce qu’ils ont, ce qu’ils font, ou ce qu’ils sont. D’autres s’identifient à leur voiture, “je me gare, j’ai crevé”. Mais on peut très bien s’identifier comme une âme, puis un être humain, ensuite comme quelqu’un avec des croyances. Et ça n’a pas à être définitif non plus.

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