Alors, aujourd’hui, on va reparler de l’input et de l’output. En gros, tout ce qu’on met dans notre corps et notre esprit, et tout ce qu’on en ressort. Il y a différents types d’inputs, et on va faire le tour de ça rapidement.
La malbouffe
On a tendance à dire qu’il faut bien manger, que la malbouffe c’est mauvais, que le fast-food c’est pas top pour la santé. Mais la plupart du temps, on ne sait même pas vraiment ce qu’on mange. Parfois, on regarde les ingrédients, mais souvent, non. Par exemple, si tu achètes un sandwich en boulangerie entre midi et deux au boulot, est-ce que tu vas vraiment regarder les ingrédients ? On fait pas attention.
Au supermarché, oui, on regarde les étiquettes, les calories, les glucides, etc. Mais dès qu’on prend un truc sur le pouce, on zappe. Alors, est-ce que c’est vraiment mieux ? Est-ce qu’on est vraiment conscients de ce qu’on consomme ? On fait confiance aux labels, on se déresponsabilise avec les notes “A”, “B”, “C” sur les produits, mais est-ce qu’on fait vraiment gaffe à ce qu’on ingère ? Pas vraiment.
Les autres malbouffes
Et puis, au-delà de la bouffe, parlons de ce qu’on consomme comme infos. Parce que, tout comme notre corps, notre esprit a besoin d’être bien nourri. Et là, c’est encore pire. On devient obèses d’informations. Le matin, on se lève, on checke les news, Google, YouTube, des alertes qui nous bombardent. Et est-ce qu’on fait le tri ? Non, on avale tout.
Mais ces infos, souvent, c’est du bruit, du stress inutile qui nous bouffe notre énergie et notre attention. On se remplit la tête de peurs inutiles, des trucs qui ne nous concernent même pas. Est-ce qu’on se demande si ça nous apporte vraiment quelque chose ? Est-ce qu’on en parlera encore dans deux jours ou dans 3 semaines? C’est du bruit qu’on avale, comme un mauvais fast-food mental.

Filtrer par le ressenti
Enfin, et c’est là que ça devient plus subtil : qu’est-ce qu’on ressent quand on fait ou consomme certaines choses ? On peut très bien manger bio mais en ayant peur que ce ne soit pas assez sain, ou manger un burger sans culpabilité et sans se stresser. Est-ce que l’émotion qu’on ressent en mangeant n’est pas aussi importante que ce qu’on mange réellement ? Je pense que notre ressenti a un impact énorme sur notre corps.
Nos émotions programment littéralement ce qu’on ingère. Pourquoi les croyants font une bénédiction avant de manger ? Ils programment la nourriture, ils lui donnent une intention positive. Nous aussi, on peut programmer ce qu’on mange ou ce qu’on consomme, juste en prenant conscience de nos émotions et pensées.
Bref, il y a toujours plusieurs niveaux. Ce qu’on voit, ce qu’on ne voit pas, ce qu’on ressent profondément. On parle de manger bio, de bien s’informer, mais ce qui compte vraiment, c’est ce qui est plus profond : nos émotions, nos pensées inconscientes. C’est ça qui a un véritable impact à long terme.
La vraie consommation choisie, elle se fait à tous les niveaux, et surtout sur les niveaux les plus profonds. C’est là que se joue la différence.