De la symphonie au pet foireux

Voila pourquoi la musique actuelle c’est de la merde comparé à l’art. Les ‘chanteurs’ “chantent” en rythme sur une ou deux notes depuis Rihanna. La musique est de la merde et ça rend les gens cons. Ou peut-être que c’est l’inverse. Comme les gens sont cons ils créent de la musique de merde.

Les chinois rigoleraient bien en entendant ça. Tous les tubes en Asie sont “légèrement” inspirés des tubes internationaux. Mais c’est plus difficile d’attaquer un artiste chinois. Et même s’il vend 10 fois plus que ‘l’originale’ personne ne le connait hors de son pays. De toute façon il me semble que les gogols de la période ‘rock’ et ‘yeye’ en France faisaient pareil et la musique était inspirée a 100% sur les tubes américains du moment. En prenant des noms débiles comme Johnny Hallyday, Dick Rivers ou Eddy Mitchell en plus. Ces derniers seraient donc plus respectables que les rappeurs a deux sesterces de maintenant dont les noms sont encore plus ridicules?

Cette musique a son utilité, mais il ne faut pas tout confondre. Les “artistes” de notre époque ont un ego énorme au service de lui-même. Ils sont tout au plus des artisans au service des névroses du peuple. Comme des vendeurs de drogue pour laisser l’humain descendre plus bas encore, au lieu de l’élever. Le “créateur” d’aujourd’hui n’est pas connecté au subtil et c’est pour ça qu’on ne peut pas l’appeler artiste. Il se sent obligé de revendiquer la paternité de son œuvre car il sait qu’elle n’est pas divine. Son ego travaille davantage pour que ce qu’il crée colle à ce qui existe déjà.

Il est facile, par habitude, ou par appartenance à un groupe de se convaincre de la qualité d’une “œuvre”. Les galeristes d’art contemporain le savent bien. La croûte d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui mais elle restera une croûte. Les “artistes” se perdent dans des concepts et dans une masturbation intellectuelle. Ils donnent ainsi de la valeur au caca quand ils ont fait popo. Cet artiste casse les codes a posé une merde rouge (car il a mangé un peu pimenté), quelle innovation. C’est du génie et sûrement ce qui nous rapproche de Dieu. Un gosse préfèrerait quand même son jouet, plus joli pour lui.

Tant qu’on ne s’affranchit pas du maître qui nous apprend tout, nous ne sommes rien. Devenir soi-même ne peut pas se faire sans inspiration, mais à un moment donné il faut apporter au monde quelque chose d’unique qui va au delà de la déclinaison couleur. Même si votre apport à l’humanité c’est de mélanger des glaces fraise et citron en une seule, c’est une création. Un mélange de deux inspirations qui n’est ni fraise, ni citron, mais qui est différent, car il est les deux à la fois et la somme des deux ajoute une valeur supérieure. L’occident se meurt, le reste du monde suit et parfois propose des directions. Copier c’est copier, mais comment peut-on s’enorgueillir d’avoir été copié par Katy Perry et d’en faire un sketch? L’humain est tombé bien bas. La création doit être au service de l’évolution de l’homme.

Dans la course au toujours plus, on a la qualité face à la quantité, et une symphonie de Beethoven face au prout des beats contemporains. Et comme tout le monde pense que l’important c’est de gagner pas de participer, on connait les vainqueurs.

1 thought on “De la symphonie au pet foireux”

  1. Pingback: Pourquoi l’asiatique copie et pourquoi ça ne le dérange pas. – Jean K. Mathieu

Leave a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Scroll to Top