Le Yin et le Yang dans les séries coréennes.

Pour les asiatiques et surement d’autres, le cinéma, la musique c’est plus du business que de l’art. Disons que c’est avant tout du business et peut-être de l’art parfois. Depuis 15 ans le monde s’enflamme pour les séries coréennes. Elles sont toujours les mêmes, et la recette marche parfaitement. Les séries sont du business avant tout. Les américains l’ont bien compris. Les français ne sachant pas faire de business ne font pas de séries. La quantité de productions parle d’elle-même. Les coréens manient encore mieux l’émotion du spectateur que les américains. Mais comment?

La pensée asiatique n’est pas aussi manichéenne que la pensée occidentale. Les séries et les films américains ont tendances à montrer un gentil, un méchant. Le méchant ne sera jamais pardonné même s’il devient gentil, il sera tué. Surtout s’il est gentil au tout début et devient méchant dans le film. Bref, c’est assez basique, tout le monde a les codes pour comprendre. Les séries asiatiques (et coréennes, ce dont nous parlons maintenant) font apparaître toute une palette de personnages qui sont comme nous. Ni bons ni mauvais, autrement dit les deux à la fois. Leur côté “gentil” ou “méchant” se développe et apparaît en fonction des situation et avec le temps. Rien n’est figé. Il y s’agit exactement de la mise en application de ce concept de Yin et de Yang qui imprègne la culture asiatique. Les méchants n’ont aucune raison d’être méchants dans les productions américaines, ils sont méchants c’est tout. En Corée, les productions nous expliquent le point de vue de chacun, et nous montrent que la raison d’être agressif ou méchant d’un personnage peut se justifier. On peut ainsi compatir avec sa blessure, s’identifier à lui. Ainsi, dans les séries coréennes, il y en a pour tout le monde. N’importe qui peut s’identifier à l’un des personnages. C’est la recette du succès.

Enfin, les séries coréennes sont faites pour manipuler notre émotion. L’ascenseur émotionnel est très contrasté. L’émotion est très forte et toutes les techniques dont la musique, sont utilisées pour porter chaque émotion à son paroxysme et faire pleurer dans les chaumières.

Nous pouvons constater par là, que les émotions parlent aux peuples émotionnels, et encore enfants. Dans les pays en développement ou hors occident, nous pouvons voir l’Amérique du sud, le Maghreb entre autre. Dans les pays du premier monde et l’occident, les fans sont de jeunes filles mais pas n’importe lesquelles, de nombreuses sont issues de cultures émotionnelles plutôt qu’intellectuelles. Le français moyen trouve ces séries débiles.

https://www.youtube.com/watch?v=px6rz2Etd34
“A thousand day’s promise”

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