Il y a quelques années, en fouillant la cave d’un immeuble récemment acheté, les nouveaux propriétaires ont découvert une guillotine. Après vérification il s’agissait en fait d’un autre instrument de torture, un appareil de musculation. Se mouler à l’image du monde est une mode. C’est une mode encouragée par le système de dualité. En effet, il est bien plus dur de transmettre notre forme au monde que de se faire absorber par le bruit de celui-ci. Ainsi, les jeunes se trouvent une identité en s’inspirant de la propagande qu’on leur sert. Ils vont donc se dépenser dans les salles de sport.

On devrait forcer les jeunes cons valides a ramasser des prunes ou balayer les rues. Il manque au vieux la force et aux jeunes la sagesse. Quand aux femmes, elles absorbent le vide qu’on leur propose à un instant T. Cette obsession des abdos depuis quelques années, c’est du vent. Encouragé par le système pour faire des humains des objets, des femmes des hommes et l’inverse. Alors que c’est en notre intérieur que l’on devrait unifier nos polarités féminines et masculines, on nous pousse vers l’unification extérieure. L’humain qui pense est rare. L’humain qui pense est cher.
Toute la journée, les mulots sont assis à un bureau devant un ordinateur. Pour aller à ce bureau, les mulots prennent les transports, car internet sert à Liker des abdos sur Instagram, pas à libérer l’homme de la contrainte spatiale, ni à télétravailler. Heureusement que les confinements ont un peu changé ces habitudes débiles.

Les femmes avec des abdos sont comme des hommes en jupe, mais personne s’en rend compte. Tout cela existe, mais l’époque tend toujours à faire d’une exception la règle.

Le seul sport d’intérieur qui devrait être autorisé, c’est le sport en chambre. Vous savez, ce sport qui nous fait toucher Dieu ou l’invisible.