Aujourd’hui, on va parler de l’Asie, et plus particulièrement de cette idée de la copie qui semble si ancrée dans la culture de certaines régions, notamment l’Extrême-Orient, avec un focus sur des pays comme la Chine, Taïwan, le Japon et la Corée. Alors, on a tous cette image des Asiatiques, surtout des Chinois, comme étant très doués pour la copie. Mais en y réfléchissant, ça ne semble pas vraiment être un problème pour eux.

L’une des raisons pour lesquelles ça ne dérange pas tant, c’est que leur éducation se concentre beaucoup sur la répétition, l’imitation et l’apprentissage par cœur. Cette approche aide à maintenir une certaine stabilité dans la structure sociale, et c’est super important dans leur culture. Par exemple, en Corée, le respect de l’autorité et des aînés est très ancré : Par exemple, en Corée on demande souvent l’âge des autres pour savoir comment s’adresser à eux. Donc, si tu as un an de plus que moi, tu as ma pleine admiration, même si tu n’as pas encore atteint la trentaine !
Ce respect de l’autorité, ça fait partie de leur façon de vivre. On obéit, on suit les règles, et c’est comme ça que tout se passe sans trop de vagues. En fait, ce n’est pas une volonté de nuire ou de voler, mais plutôt une question de conformité. Copier, ça peut même être perçu comme un signe de respect pour l’autre, un moyen de s’intégrer dans le groupe.
Copier les comportements
D’ailleurs, cette notion de copie ne se limite pas à l’imitation de produits ou d’objets. C’est aussi une question de comportement social. Quand tu es en voyage, il y a une sorte d’injonction à prendre les mêmes photos que tout le monde, à rapporter les mêmes souvenirs ou à célébrer les mêmes fêtes. En Occident, on peut être un peu choqué par ça. On veut toujours être unique, original, avoir des idées révolutionnaires. En France, par exemple, on valorise tellement la créativité qu’on finit par s’enliser dans des créations qui ne tiennent pas la route. C’est comme ce cinéma français où tout le monde s’essaye à la poésie avec des films incompréhensibles.

Le mimétisme, en somme, fait partie intégrante de leur culture. On suit les tendances, on se conforme, et ça s’étend même à la mode et au travail. Les uniformes sont courants, que ce soit à l’école ou en entreprise. Tout le monde est habillé de la même façon, ce qui peut donner une impression d’uniformité, contrairement à ce que l’on pourrait voir en Occident où un costume pourrait suggérer un poste sérieux.
Cela dit, je pense qu’il y a aussi une rébellion contre ce conformisme, notamment au Japon. On y voit des modes de rue incroyables où les gens s’affichent de manière unique avec des styles audacieux. C’est presque comme un rejet inconscient de cette pression sociale à être conforme.
En fin de compte, la copie en Asie n’est pas perçue de la même manière qu’en Occident. Il y a moins de culpabilité associée à cette action. Contrairement à notre culture, qui est souvent influencée par des valeurs chrétiennes, il n’y a pas cette conscience morale qui nous pousse à hésiter avant de copier. Cela facilite donc la démarche. Pour eux, copier, c’est souvent une manière d’apprendre et de s’améliorer.
Finalement, je pense que la copie peut être essentielle, surtout au début de l’apprentissage d’une nouvelle compétence ou d’une langue. C’est comme ça que l’on progresse : en imitant d’abord, puis en développant sa propre voix. Et oui, en Asie, il y a une véritable intelligence derrière cette stratégie : ils prennent ce qui fonctionne, le copient, et l’améliorent. En gros, il n’y a pas de mal à faire la paix avec le fait que les Chinois sont des copieurs.